Archive d’étiquettes pour : Virunga

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES DU NYIRAGONGO ET DU NYAMULAGIRA

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Le Nyiragongo et le Nyamulagira, distants de seulement ~ 14 km (Fig. 1 & 2a), sont les volcans les plus actifs d'Afrique, tous deux situés dans la région volcanique des Virunga, branche occidentale du rift est-africain, dans l'est de la République démocratique du Congo. Les deux volcans ouvrent des systèmes qui menacent ~1,5 million d'habitants des villes de Goma (RD Congo) et de Gisenyi (Rwanda) et des personnes vivant dans les villages environnants.

ENQUÊTE DE BIOSUIVI DANS LA PROVINCE VOLCANIQUE DE VIRUNGA

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Les émissions volcaniques représentent l'une des plus importantes sources naturelles d'éléments majeurs et traces (gaz et particules) dans l'atmosphère (par exemple S, F, As, Cd, Cu, Hg, Pb, Sb, Tl et Zn), influençant séquentiellement les autres sphères géochimiques (hydrosphère, lithosphère et biosphère) par le biais des dépôts atmosphériques.

UNE SÉRIE DE DOCUMENTAIRES POUR ÉDUQUER LE MONDE

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L'objectif de cette série de documentaires est d'éduquer le monde et ses gouvernants ayant un pouvoir de décision sur les dangers des volcans pour la planète.

LACS MORTELS

Il existe un phénomène volcanique dont on parle peu en raison de son manque de recherche et de son éloignement: le dégazage soudain de dioxyde de carbone.

RISQUES NATURELS À GOMA ET DANS LES VILLAGES VOISINS

La ville de Goma et ses villages environnants (RDC) font partie des régions les plus peuplées du monde, fortement touchées par les risques volcaniques.

INFLUENCES DE LA DYNAMIQUE DES SOURCES D’HUMIDITÉ ET DES RÉGIMES MÉTÉOROLOGIQUES EN AFRIQUE CENTRALE ET ORIENTALE

Wereport les premières données δ18Oetδ2H des précipitations de Virunga dans l'est de la République démocratique du Congo, situé à la limite entre l'Afrique centrale et orientale. Le jeu de données provient de 13 pluviomètres déployés au Mont Nyiragongo et ses environs échantillonnés mensuellement entre décembre 2013 et octobre 2015. Les δ18O et δ2H varient respectivement de -6,44 à 6,16‰, et de -32,53 à 58,89‰, et nous ont permis de définir une LMWL de δ2H= 7,60δ18O+16,18. Trois directions de vent principales, à savoir NE, E et SE, ont été identifiées dans la haute atmosphère, correspondant à trois régions sources d'humidité. Au contraire, les vents atmosphériques inférieurs sont de nature plus faible et proviennent principalement du S et du SW, créant un régime d'humidité plus local, déterminé par la topographie. Ce dernier est dû à l'accumulation dans le fond du rift de la vapeur d'eau provenant du lac Kivu, formant une couche de vapeur enrichie en isotopes qui favorise l'enrichissement isotopique des gouttes de pluie qui tombent. Une forte saisonnalité est observée à la fois dans les données δ18O et δ2H, et est principalement dirigée par la variation saisonnière et spatiale combinée des sources d'humidité. La saisonnalité de δ18O et δ2H est donc corrélée aux régimes météorologiques, car ces derniers contrôlent le déplacement de la saison humide vers la saison sèche, et vice versa. La caractéristique clé de la saisonnalité est la variation des quantités de précipitations mensuelles, puisque la température mensuelle moyenne de l'air est presque constante à l'échelle annuelle.