RENFORCER LA CONNAISSANCE DES RISQUES
POURQUOI LA FONDATION EST NÉE ? >
Les études de dispersion et d’hydrologie permettent de mieux comprendre le transport des sédiments et les modifications du paysage
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Les zones volcaniques sont très sensibles à l’érosion
Les zones volcaniques sont très sensibles à l’érosion et à la dispersion de matériaux qui modifient rapidement le paysage. Cela nécessite une surveillance intensive pour documenter le type et la taille des sédiments, identifier les zones où les sédiments sont érodés et déposés, et déterminer le taux et le volume du transport des sédiments. Ces données sur les sédiments sont intégrées dans des modèles informatiques pour concevoir des projets qui réduisent l’impact de l’accumulation des sédiments.
Les études de surveillance sont menées de différentes manières :
Les scientifiques effectuent des mesures répétées sur le terrain pendant de nombreuses années. Ces mesures sont effectuées avec des instruments qui mesurent la distance et l’angle par rapport à un réflecteur, ou avec des GPS équipements utilisant le positionnement par satellite. Les scientifiques comparent les profils en coupe transversale obtenus au fil du temps pour évaluer l’érosion et le dépôt dans le canal.
Les modèles numériques d’élévation (MNE), qui produisent des cartes très précises de la surface terrestre, peuvent être créés à l’aide de photographies numériques ou de la technologie lidar. Ces modèles créés à différents moments peuvent être comparés pour définir avec précision les zones d’érosion et de dépôt. Les données recueillies à distance permettent une analyse détaillée des changements à l’échelle du bassin et une compréhension plus approfondie de l’eau et de l’évolution géologique.
La rivière White chargée de sédiments à 11 km en aval du pont OR35. De fortes pluies ont entraîné des charges élevées de sédiments au sein de cette rivière, qui draine le mont Hood, en Oregon.
Le suivi de la quantité de sédiments et du débit des rivières permet d’atténuer les risques d’inondation
Les instruments installés dans les stations mesurent le niveau d’eau, ou stade, des rivières toutes les 15 minutes, et des échantillonneurs autopompes prélèvent fréquemment des échantillons d’eau pour les analyser en laboratoire. En combinant un enregistrement continu du niveau d’une rivière avec des mesures fréquentes du débit d’eau et de la concentration des sédiments en suspension, les scientifiques calculent le débit total d’eau et de sédiments en suspension pour produire des totaux quotidiens, mensuels et annuels. Les technologies utilisant la transmission de la lumière (pour mesurer la turbidité), le son (hydroacoustique) et l’imagerie (à partir de satellites ou de caméras numériques) permettent une plus grande précision et efficacité dans la documentation des charges sédimentaires.
Collecte d’échantillons de sédiments en suspension dans la rivière Toutle de la fourche nord en amont de la structure de rétention des sédiments, en aval du mont St. Helens.
Les relevés annuels des canaux d’eau dans le cratère du mont Saint Helens permettent de suivre les taux d’érosion, d’aggradation.
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