1. À quelle fréquence l’évaluation des risques de catastrophe est-elle mise à jour ?

C’est une question très intéressante et inquiétante car il n’y a pas de règles et cela dépend de chaque volcan, du gouvernement et des moyens matériels et financiers des scientifiques.

2. À quelle fréquence ces évaluations sont-elles incluses dans les plans de planification et de développement locaux ?

Normalement, il serait normal de créer des évaluations à chaque changement de planification urbaine, mais c’est rarement le cas.

3. Comment la sécurité des installations de santé, d’éducation et de communication est-elle évaluée ?

Elle est souvent évaluée par la protection civile et les agences gouvernementales. Elle est soumise au jugement et aux ressources propres de la région.

4. Quels sont les plans pour le renforcement des capacités et l’éducation sur la réduction des risques de catastrophes ?

Ils dépendent de la bonne volonté des gouvernements et des entités locales. L’UNDRR propose des actions de travail générales sur la gestion des risques de catastrophe avec un programme sur la page UNDRR.

5. Comment nos zones naturelles et nos écosystèmes sont-ils protégés des menaces naturelles ?

On parle de résilience territoriale en prenant en compte l’étude des écosystèmes de notre environnement. Plus nous serons conscients des limites de notre territoire, plus nous serons résilients.

6. Quels sont nos systèmes d’alerte et notre capacité de gestion des urgences ?

Là encore, cela dépend de chaque région, de chaque volcan et de chaque gouvernement. Nous sommes donc soumis à la conscience du gouvernement dans l’élaboration de ses plans d’urgence.

7. Quelle est notre capacité de reconstruction, d’absorption des chocs, de gestion de la santé mentale des populations touchées ?

Si la région a eu l’occasion de travailler avec un plan d’atténuation des risques et de résilience, les délais de rétablissement peuvent varier de 3 à plusieurs mois si la catastrophe est importante. Sans plan, ces délais peuvent être 10 fois plus longs et les pertes multipliées par 50.

8. Pourquoi la fondation est-elle basée à Barcelone ?

Barcelone est une ville cosmopolite ouverte sur le monde. Les connexions avec l’Amérique du Sud et les différents pays où nous travaillons sont très bonnes. Barcelone est une ville qui encourage le développement d’idées et de projets.

9.Pourquoi avez-vous créé une fondation ?

Le manque de sensibilisation des gouvernements à la gestion des catastrophes, l’absence de couverture médiatique des questions volcaniques, et la politique de réparation et de déni au lieu d’anticipation des risques, nous poussent à réveiller la science.

10. Quel est votre revenu ?

Nous souhaitons être et rester indépendants. Notre souci est d’avoir des analyses justes et correctes dans les terres volcaniques et non sous la pression des lobbyistes ou des gouvernements. Nous devons faire des analyses pour le bien de la population et non pour l’argent. Nous survivons grâce à vos dons, notre boutique, nos actions, nos conférences et le travail de tous ceux qui s’engagent avec nous.